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  • Photo du rédacteurMarion Wolff

Alimentation et sophrologie: quel lien?





  L'offre alimentaire n'a jamais été aussi diversifiée: nous pouvons retrouver le monde entier dans nos assiettes. Certains produits autrefois luxueux sont devenus plus abordables. Les progrès scientifiques permettent de transformer les produits alimentaires de façon souvent stupéfiante. En même temps, allergies et intolérances alimentaires se multiplient, l'obésité et le surpoids augmentent. L'idée qu'une large part de notre santé se joue dans nos intestins et leur flore, comme un "deuxième cerveau", commence à devenir largement admise, idée à la fois anxiogène et toute-puissante.


   Pourtant, manger sain est devenu tantôt un défi, tantôt un diktat, une obsession ou un véritable casse-tête: comment lire les étiquettes presque codées? A qui faire confiance? Quels produits éviter? Comment s'y retrouver dans les polémiques (ou effets de mode?) sur le gras hydrogéné, les sucres lents à index glycémiques élevés, l'eau, le gluten, les produits laitiers...?                        


 Pour compliquer les choses, l'acte de se nourrir n'est pas seulement un acte de survie. En effet, il met en jeu de nombreuses dimensions de notre être: la peur du vide ou du manque, les carences affectives, l'ennui, le rapport au plaisir, au corps, à la vie, aux émotions, le lien à la mère... Autant dire que les comportements liées à la nourriture touchent inévitablement à des problématiques souvent profondes, complexes et douloureuses de notre histoire.



   De plus, les problèmes, blocages et souffrances liés à l'alimentation peuvent être les symptômes les plus apparents de questions trop douloureuses à conscientiser seul. Conscientiser, c'est faire émerger des profondeurs de l'inconscient des schémas refoulés. Mais parfois, ce travail d'exploration peut rebuter. Parfois l'heure est au soulagement, parfois l'écoute du corps et de ses ressentis est une étape nécessaire -et pour certains suffisante.



    En ce sens, la sophrologie est un allié intéressant. En effet, elle a pour vocation de travailler sur la conscience: en développant l'écoute de soi et de son corps, en apprenant à entendre et gérer les émotions  -parfois autrement qu'en mangeant- en se reliant davantage à ses valeurs de vie, en activant nos ressources. La sophrologie se donne pour objectif de développer un état de conscience du corps et des émotions affiné. Néanmoins il serait malhonnête de la présenter comme une panacée, un remède universel: elle ne transforme pas le fond inconscient du problème, mais permet de se sentir plus réceptif et mieux outillé pour en gérer les effets.



Ainsi, l'accompagnement que propose la sophrologie peut être pertinent pour des objectifs de vie tels que la perte de poids, le changement d'alimentation, certaines addictions légères ou le cadre alimentaire sportif. Elle peut aussi soutenir, aider à la résilience et activer de la ressource, de l'énergie dans d'autres situations plus graves (anorexie, boulimie, addictions majeures...), en complément d'approches psychothérapeutiques ou médicales .

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